ailleurs |
fin |
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Le Claon Le Claon , le premier de Finance ; Antoine , est arrivé au Claon venant des Voges où il est né , est-il venu comme verrier ?; c’est possible . Nous sommes en 1670 environ . Le Claon de mon enfance c’est le pays des champignons . quand j’étais en vacance chez ma grand-mère elle m’emmenait ramasser les cèpes; jamais elle ne revenait bredouille . |
Je me souviens d’une fois en particulier où nous revenions avec deux ou trois bises et quelques vachettes ( russules et lactaires ) nous marchions en haut d’une gorge, quand elle s’arrêta pour scruter le fond de ce ravin . Gamin tu ne veux pas aller voir en bas je crois voir quelque chose ! Au fur et à mesure que j’approchais le doute n’était plus permis . je faisais signe à ma grand-mère de descendre ; il n’était pas question d’appeler , la discrétion était de rigueur . Deux paniers de cèpes , nous avons rempli deux paniers cette fois là . je pourrais aussi vous raconter la fois où la fille de l’oncle Charles est retournée à la gorgette chercher l’âne attelé à une charrette pour transporter la cueillette . Je ne peux pas quitter l’évocation des champignons sans vous parler des compagnons ; comme disait Fernand Raynaud : " çà ne supporte pas le voyage " mais que c’est bon fris dans le beurre . Pour en trouver grand mère me disais : gamin va nous chercher des compagnons ; je n’avais qu’à traverser la route de Neuvilly et escalader le talus où je glissais sur les trompettes de la mort ,méprisées à cette époque , en parcourant quelques centaines de mètres la récolte ; juste pour le repas , était faite . par la suite je n’ais mangé qu’une fois de ce champignons ,j’étais allé en forêt d’Argonne avec mon oncle Gaston et nous en avions trouvé de ces compagnons . Le compagnon est de la famille des amanites et mon problème c’est d’être daltonien plus question de les ramasser ! Au fait le talus il est devant toi ! sur la photo ! |